Jean-Yves Nébié meilleure plume africaine

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Prix OFAB Africa 2018
3-Photo de famille des lauréats

La remise du Prix OFAB Africa 2018 est intervenue le jeudi 13 septembre 2018 au cours d’une soirée dédiée à l’excellence en journalisme sur les biotechnologies agricoles. Au menu de la cérémonie,  des prestations d’artistes, des allocutions et la remise des prix aux lauréats de l’édition 2018. Et une bonne nouvelle ! Infos Sciences Culture (ISC), par son Rédacteur en Chef Adjoint, Jean-Yves Nébié, s’est distingué dans la catégorie presse écrite. Retour sur cette nuit de l’excellence.

« Il n’y a jamais un sans deux », a-t-on l’habitude de dire ou d’entendre. Et décidément, 2018 est une année de belle moisson pour Jean-Yves Nébié, Journaliste-Reporter et Rédacteur en Chef Adjoint de votre bimensuel Infos Sciences Culture. Après le Prix OFAB-Burkina, il est de nouveau récompensé sur le plan continental. Ce jeudi 13 septembre 2018, il a été en effet  reconnu meilleur journaliste scientifique africain dans la catégorie presse écrite. Il est doublement consacré pour son œuvre intitulée : « Niébé Bt au Burkina Faso : La controverse ira-t-elle jusque dans les plats ? », parue dans le N°68 du 15 juillet 2018 d’ISC. Il entre dans le palmarès des meilleurs journalistes scientifiques aux côtés de ses pairs venus du Kenya, d’Ouganda, de Tanzanie, d’Ethiopie, du Ghana et du Nigeria. Dans sa catégorie, il partage sa place avec Brian Okinda du Kenya. En outre, il y a eu aussi la remise du prix du meilleur journaliste scientifique de l’année qui échoit à Calvin Edward Gwabara de la Tanzanie. Par ailleurs, les seize (16) finalistes du concours ont reçu des attestations de reconnaissance de la part du Forum Ouvert les Biotechnologies Agricoles (OFAB) pour leur sens de la responsabilité et leur volonté de diffuser des informations justes afin de promouvoir l’adoption des biotechnologies agricoles.

A chaud et dans la foulée, Jean-Yves Nébié confie ses sentiments : « Pour moi, c’est une immense joie de recevoir cette distinction africaine qui consacre le travail que j’ai produit. Les efforts fournis n’ont pas été vains. C’est aussi et surtout un sentiment de reconnaissance aux organisateurs du concours, à toute l’équipe d’ISC également tributaire de ce succès. Une reconnaissance spéciale au Directeur de Publication, Cyr Payim Ouédraogo, et au Rédacteur en Chef, Bélélé Jérôme William Bationo, pour leur soutien et la formation continue. Enfin, je considère que c’est un nouveau défi qui m’est lancé. Il reste encore beaucoup de travail à fournir parce qu’il faut continuer à apporter des informations utiles et justes sur les biotechnologies agricoles. Nous n’avons pas le choix. Si nous refusons de produire ces biotechnologies au Burkina Faso, nous allons les acheter à des coûts onéreux chez nos voisins. Parlons-en et sensibilisons à la question».

Auparavant, il y a eu la revue annuelle et la rencontre de planification d’OFAB Africa, du 10 au 13 septembre 2018. Revenons sur la cérémonie d’ouverture de cette réunion de l’intelligentsia scientifique africaine qui a eu le 10 septembre 2018.

De la cérémonie d’ouverture

Cette rencontre a été marquée par plusieurs allocutions. Tout d’abord, Brantley Browning, représentant la Fondation Bill et Melinda Gates, a présenté l’institution et son rôle dans la promotion des biotechnologies pour lutter contre la faim et la pauvreté. Ensuite,  Daniel Otunge, Coordonnateur d’OFAB Africa, a livré le discours de Dr Denis Kyetere, Directeur exécutif de la Fondation africaine des technologies agricoles (AATF). Il a axé son intervention sur le rôle et les missions d’AATF et d’OFAB qui ont pour objectifs de lutter contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté grâce aux innovations technologiques, de sensibiliser les producteurs et les paysans africains aux avantages des biotechnologies agricoles, de faciliter le dialogue entre les producteurs, les décideurs politiques, les chercheurs, les investisseurs et les médias pour accroître le nombre de pays africains qui utilisent les biotechnologies agricoles. Il a terminé par la présentation du rôle capital des médias dans l’information, la vulgarisation et la promotion des biotechnologies. Enfin, Pr Alkassoum Maïga, le ministre burkinabè de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MESRSI), a clos la valse. Il a rappelé que la recherche scientifique reste toujours une puissante locomotive pour le développement. Poursuivant son intervention, il a réaffirmé que la faim progresse dans le monde car, depuis 2016, 815 millions de personnes sont touchées dont 243 millions en Afrique. Cette situation inacceptable peut, selon lui, trouver une solution dans l’adoption des biotechnologies agricoles qui permettent de raccourcir les cycles de production, de lutter contre les maladies et les ravageurs des cultures, etc. « Nous demeurons convaincu que la biotechnologie peut contribuer de manière remarquable au développement de notre économie, dans la mesure où elle permettrait l’augmentation de la production agricole, la sécurité alimentaire, la préservation de l’environnement et l’amélioration de la santé humaine et animale. Le développement des biotechnologies et l’utilisation des produits dérivés sont donc une préoccupation pour le pays », a-t-il conclu.

Sougrinoma Guigma