Le journal en ligne, Oxygène Mag, a présenté, le 04 avril 2023, au Stress Out, son site internet rénové. Ce site rénové augure de nouvelles ambitions.
Selon Hervé David Honla, Directeur de publication d’Oxygène Mag, cette rénovation du site web vise à faire connaître le média. « Les gens pensent que je suis un influenceur, un lanceur d’alertes. Chaque fois que les gens appellent, qu’ils interpellent, c’est plutôt moi personnellement que l’on voit. Quand ils veulent une publication, quand il y a une conférence de presse, quand il y a une activité, c’est Hervé Honla que l’on appelle. Alors que j’ai un média et une équipe de journalistes. J’ai été un peu contraint à présenter ce site internet. J’étais dans un reportage. On appelle la presse et tous les grands journaux étaient présents. Moi, on m’appelle en tant qu’individu pour venir couvrir l’évènement. Quand je présente mon organe de presse, Oxygène Mag, on me dit qu’on ne connait pas ce média. On me dit que ce journal n’existe pas. J’ai été très attristé. Je me suis alors dit qu’il fallait que je rénove le site du journal et le présente officiellement. Le journal existe depuis trois ans déjà. Au-delà de ma modeste personne, il y a tout un organe qui travaille pour le bien de la culture burkinabè », a-t-il affirmé.
Hervé David Honla, Directeur de publication d'Oxygène Mag
Par ailleurs, Hervé David Honla a aussi décliné l’esprit du journal. « Comme son nom l’indique, c’est un site d’informations culturelles spontanées. Et comme je réagis de façon spontanée, j’ai voulu également que le journal porte cette connotation. Chaque fois que nous sommes sur le terrain, les articles sont publiés de façon spontanée. Il peut s’agir d’articles d’initiative personnelle ou des publireportages commandés. Mais, le plus important est que cela reste très spontané. L’équipe qui travaille avec moi a été formée. Ce sont des jeunes que je forme d’abord, non pas parce qu’ils ne sont pas qualifiés ou ne savent pas écrire, mais afin qu’ils entrent dans cette ligne éditoriale et cette philosophie de la spontanéité journalistique. Voilà pourquoi tous ceux et celles, qui sont à Oxygène Mag, passent d’abord par une séance de formation qui dure pratiquement trois (3) mois, avec éventuellement des formations sur le terrain. Je leur inculque cette formation parce que je voudrais davantage, pour ce journal, que les écrits concordent avec notre perception de la question culturelle au Burkina Faso », a-t-il expliqué.
En outre, le promoteur du journal a indiqué que le site, qui correspond aux standards internationaux, n’est pas assez connu au Burkina Faso. « Le journal est beaucoup plus lu à l’extérieur qu’au Burkina. Nous avons jusque-là 850 000 visiteurs. Le média bénéficie de nombreuses invitations pour des activités à l’extérieur du pays. Le journal a été approché par le Festival de Cannes. Nous avons, avec eux, un contrat à durée indéterminée. Et nous y serons chaque année. Malheureusement, le site du journal n’était pas homologué au plan international. C’est ce qu’ils nous ont dit au niveau du festival de Cannes. C’est aussi une des raisons pour lesquelles nous l’avons rénové pour afin pouvoir y mettre beaucoup plus d’informations vidéo. Ainsi, nous pourrons éventuellement nous déplacer à Cannes avec une équipe plus fournie parce qu’un journaliste ne peut pas couvrir tout seul un tel évènement », a-t-il déclaré.
Des innovations en perspectives…
Selon Aida Dao, Rédactrice en Chef, d’autres volets, comme le sport ou le social, seront pris en compte par le média. Mais les informations resteront essentiellement culturelles.
Du reste, le webmaster a procédé à la présentation technique du site. Des collaborateurs et des partenaires ont également livré des témoignages sur leur collaboration avec le journal ou avec le promoteur lui-même. De jeunes artistes ont, enfin, agrémenté la soirée par des prestations musicales.
Abrandi Arthur Liliou
