
La ville de Ziniaré a abrité le 13 mai 2025 un atelier d’informations et de sensibilisation sur les biotechnologies au profit des chefs traditionnels et des leaders religieux. Œuvre du Forum ouvert sur la biotechnologie agricole (OFAB), section du Burkina Faso, le conclave a été présidé par la Représentante du Gouverneur du Plateau Central, Clarisse Bagaya/Bognini, Conseiller technique, avec ses côtés le Représentant du président de la Délégation spéciale, Jean Paul Kaboré, directeur de Cabinet de la Commune de Ziniaré.
La salle de Conférence Yeelba à Ziniaré dans la région du Plateau-Central a servi de cadre à ce regroupement majeur car il n’est pas aisé de réunir des dignitaires coutumiers et religieux. Mais la question des biotechnologies notamment modernes étant souvent au centre de vives discussions, les invités d’OFAB n’ont pas marchandé leur participation effective. La forte mobilisation a été synonyme de l’intérêt des participants pour la thématique du jour.

L’objectif de cet atelier était de sensibiliser le les chefs traditionnels et religieux sur les outils de la biotechnologie agricole, spécifiquement de présenter le projet OFAB aux chefs traditionnels et religieux ; de présenter aux participants les avancées scientifiques dans le domaine des biotechnologies modernes appliquées à l’agriculture ; de sensibiliser les chefs traditionnels et religieux aux principes de base des biotechnologies agricoles et leurs applications pratiques ; de présenter des exemples applications des biotechnologies au Burkina Faso ; de présenter le niébé résistant à la foreuse de gousses et son potentiel apport économique et nutritionnel sur le plan national : de présenter les lois sur les OGM et les biotechnologies, contexte international (Protocole de Cartagena).
Plusieurs communications ont donc été livrées.
Il s’est agi de la « Présentation du projet OFAB : objectifs, fonctionnement, organes et plateforme » par Dr Hamadou Sidibé, point Focal OFAB; de « Avancées scientifiques dans le domaine des biotechnologies modernes appliquées à l’agriculture » par Dr Jeremy T. Ouédraogo, expert des questions de biotechnologie et de biosécurité ; d’ « Exemples applications des biotechnologies au Burkina Faso » par Dr Moustapha Koala, directeur du Laboratoire national de biosécurité ; du « Niébé résistant à la foreuse de gousses et son potentiel apport économique et nutritionnel au Burkina Faso » par Dr Joseph B. Batieno, directeur général de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation (ANVAR) ; de « La biosécurité et sa mise en œuvre au Burkina Faso » par Mathurin Rouamba de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) ; de la « Présentation des lois sur les OGM et les biotechnologies, contexte international (Protocole de Cartagena) » par Pr Nicolas Barro, Conseiller technique du Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.

Des échanges interactifs avec les experts ont permis de lever beaucoup d’inquiétudes à l’endroit des participants. Ces derniers ont recommandé, entre autres, la création d’un groupe WhatsApp auquel seront intégrés les participants.

Ce groupe leur permettra d’être informé, de partager leur préoccupation en ce qui concerne les questions de biotechnologie agricole.

Les Chefs, représentant les différentes localités, ont, à tour de rôle, exprimé leur satisfaction pour cet atelier qui leur a permis de mieux comprendre ce qui se fait pour accompagner l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire pour le peuple.

Il faut souligner un intérêt particulier sur la question des moustiques génétiquement modifiés, d’où l’intérêt ; ont-ils dit, d’associer un spécialiste en la matière pour apporter des éclaircissements sur les préoccupations des participants pendant les ateliers de sensibilisation
Cyr Payim Ouédraogo